L'édito 

Notre société se remet en question, se fragmente. Les citoyens expriment, à travers les mouvements sociaux, un besoin d’écoute, de proximité et de solidarité qui nous engagent. La légitimité des institutions est posée.

La question de la transition écologique est au cœur des préoccupations et des enjeux : économie circulaire, agriculture biologique, nouvelles mobilités… Les dernières élections européennes ont confirmé ces aspirations profondes. Dans cette logique citoyenne, nous soutenons un changement de logiciel.

De façon générale, s’exprime aussi une envie profonde de sortir de la logique de « l’argent roi » sans considération de l’impact sur les humains.

En tant que Présidente de la CRESS, je suis convaincue que l’économie sociale et solidaire porte en elle une partie de la solution. Par les valeurs qu’elle porte, les entreprises qui la composent, les pratiques qu’elle initie, l’ESS fait la preuve au quotidien de sa capacité de transformation sociale, d’innovation et de coopération.

Cette coopération des acteurs, l’implication des habitants et usagers dans l’élaboration des projets ou des formes de gouvernance plus démocratiques, crée du lien social, tout en contribuant à favoriser l’emploi local. Jouant la carte de l’humain et de la proximité. Notre impact est clair et mesurable : bien-être, mobilité, éducation, insertion et lutte contre l’exclusion….

Jouant la carte de l’humain et de la proximité, cette démarche a démontré son efficacité et sa capacité à réunir autour d’une même table : entreprises, collectivités, fondations et citoyens.

Je suis aussi convaincue que le rassemblement, le fait fédératif, est une condition de notre réussite.