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Mercredi 21 avril 2021
LA LEÇON 
Il y a deux ans, Hideki Matsuyama donnait déjà la leçon - de japonais - à Tiger Woods, Rory McIlroy et Jason Day. Un délice signé PGA Tour.
C'est ici !

 

MATSUYAMA, BOOSTER DU JAPON

La victoire de Hideki Matsuyama n’a pas tardé à générer un effet euphorisant sur le golf japonais, si l’on en croit la presse nippone. Ah ? On ne vous pas prévenu ? On est en stage intensif de japonais, pendant notre confinement en Bretagne et dans les Landes.

Le Japan Times a mené l’enquête – une enquête, restons modestes – la semaine dernière et, manifestement, le pays du soleil levant n’a pas tardé à se réveiller, dans l’élan du premier succès nippon sur un tournoi du Grand Chelem. Selon le Times, qui a interrogé un représentant du distributeur Tsuruya Golf et le directeur d’un gros practice de Kawasaki, l’effet booster paraît déjà évident, sur un marché déjà poussé par la promesse qu’offre le golf de prendre l’air sans s’exposer au Covid – et on peut même enlever le masque au départ du 1.

Deux marchés profitent de l’élan. Le premier est celui des parcours et des practices, et il révèle la puissance de la pénétration du golf dans l’environnement médiatico-sportif, pénétration boostée par la victoire de Matsuyama à Augusta. En même temps, si Augusta et sa si jolie, si élégante et si bien coupée veste verte de loueur de voitures boostait surtout la mode américaine au Japon, on aurait de quoi paniquer.
 
A l’aube des années 2000, le golf japonais comptait 13,4 millions de joueurs ; en 2019, il n’en comptait que 5,8 après avoir, encore, perdu 13,4 % de joueurs en un an. C’est donc sur un marché aux cendres étouffée, mais déjà « évangolfisé » que Matsuyama est venu souffler. Pour mémo, le Japon compte 2000 sites de golf, ce qui fait de lui la troisième nation derrière les USA et le Canada. (Merci Golfstars pour les chiffres et les infos !)
 
Déjà star en son pays, Matsuyama, 29 ans, stimule très probablement une cible assez jeune, celle-là même qui a déserté les parcours du pays au vieillissement permanent. Dans le Japan Times, le revendeur comme le patron du practice notent avoir vu beaucoup de jeunes de 20 à 30 ans parmi ses nouveaux clients. Resteront-ils ?

Le second marché est évidemment celui du matos. Avec trois tendances notables – déjà – si l’on en croit notre confrère.
Petit 1, la vente de matériel de débutant est en forte hausse.
Petit 2, les vêtements et les équipements portés par Matsuyama connaissent également un boom commercial.

Grand 3, Hideki San, né dans la ville dont il porte le nom, est sponsorisé par Sumitomo Rubber Industries, a eu la bonne idée de gagner avec le driver de Srixon, une des marques de son partenaire (le SRI de Srixon, c’est ok, vous l’avez ?), après avoir été particulièrement infidèle puisque, ces dernières années, on l’a vu cogner avec le Ping G400 Tour 65, le Callaway Epic Flash, le M5 de Taylor Made… avant de s’enamourer d’une babatte Srixon. Et c’est bien le ZX5, déjà plébiscité par le marché, qui vit actuellement son heure de gloire au pays de Kojiro Shiraishi.
 
Pour mémoire, en 2019, la victoire au Women’s British Open de Hinako Shibuno a eu un effet double rigolo : certes, il avait favorisé la pratique du golf féminin, qui représente 20% environ du marché nippon, mais il avait aussi porté son équipementier, les joueurs amateurs préférant se tourner vers le matériel de la joueuse plutôt que vers des clubs masculins plus rigides. Le revendeur de Tsuruya Golf d’Osaka interviewé par le Japan Times estime que Matsuyama aura donc plus d’effet sur la vente des sacs et de l’habillement qu’il porte que sur celui des clubs qu’il joue.

 
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# AGREF : À LA RENCONTRE DE BENOÎT FALGAYRAC
Le Billet Vert vous emmène au long cours à la découverte de la communauté de l'Agref. Nous sommes allés à la rencontre de Benoît Falgayrac, coordinateur technique chez Bluegreen.

Quel est votre parcours ? 
« J’ai une formation d’intendant Terrain (à Dunkerque entre 1991 et 1993). J’ai exercé pendant plus de 25 ans le métier de green keeper, dont les deux-tiers du temps chez Bluegreen.

J’ai commencé en 1989 à l’école de Tecomah, en région parisienne, où j’ai préparé un certificat de jardinier de golf en contrat de qualification et participé à la construction du Golf National. J’ai effectué mon stage d’Intendant en formation au golf du Raray avec un grand green keeper (Charles Lefèvre à l’époque), puis j’ai intégré Bluegreen où j’ai travaillé 10 ans (1993-2003) dans différents golfs (Quétigny, Saint-Aubin, Saint-Quentin-en-Yvelines), puis j’ai quitté le groupe pour une autre région et type de golf, et passé 9 ans dans le sud au Royal Mougins Golf Club. C’était très instructif avec beaucoup de moyens, des objectifs élevés et une clientèle très exigeante. De retour en 2011 chez Bluegreen, j’ai rejoint le golf de Bordeaux Lac, avec beaucoup de travaux en perspective (arrosage, drainage, bunkers, construction Pitch & Putt…)
 
Depuis 2015, je travaille au service technique du groupe Bluegreen en tant que Coordinateur Technique pour l’ensemble des golfs (47 actuellement).
Je participe au développement du groupe (Appels d’offres, DSP), à la mise en place d’action en faveur de la protection de la Biodiversité, à l’obtention des labels, aux dossiers de demandes de subventions, au suivi des investissements turf et arrosage et la veille technique réglementaire au regard de la transition écologique. Pour 2025, nous allons devoir trouver des solutions alternatives aux méthodes de traitements phytosanitaires actuelles. Nous avons mis en place un comité de pilotage dont la réunion de lancement aura lieu début mai.
 
Comment est constituée votre équipe ?
Nous sommes 5 dans le service, je travaille sous la responsabilité du Directeur Technique Frank Servan. Nous avons 2 attachées pour la gestion administrative, une assistante et une chargée de mission (ordre de service, flotte, assurance, sinistre, trésorerie, règlement…). Le dernier membre de l’équipe est Responsable des Achats. Ce service a toujours existé, mais ils n'ont longtemps été que 2 personnes. Lors de la fusion entre Bluegreen et Formule Golf en 2011, le réseau a doublé de taille, ce qui explique le besoin renforcer les services.
 
Quelles sont vos principales missions ?
Au-delà de la veille technique, je me déplace sur les parcours, je les audite au besoin. Tous les golfs ne sont pas identiques, les green keepers n’ont pas tous la même formation ni la même expérience, les problématiques sont différentes selon les régions où ils travaillent, mon rôle est de les accompagner dans leur itinéraire technique et d’être un accélérateur, un ‘facilitateur’ !
 
Le vrai sujet du moment reste la Transition écologique qui n’est pas nouvelle mais qui s’accélère. Dernièrement, j’ai présenté le projet #Bluegreengolfdurable2025 auquel tout le monde a adhéré. L’idée est de sécuriser une enveloppe budgétaire pour engager 10 à 15 golfs par an dans cette voie.
 
Les principaux sujets sont :
  • La réduction de la matière organique sur les greens (l’accumulation des couches de feutre) en intensifiant nos opérations mécaniques, voire en les modifiant ;
  • L’inversion de flore avec des protocoles avant/après précis pour lutter contre le développement du pâturin annuel et le remplacer par des bonnes graminées qui sont plus résistantes à la sécheresse et aux maladies cryptogamiques ;
  • L’eau : stocker, réduire, recycler et réutiliser pour une économie circulaire de l’eau
  • La protection de la biodiversité ;
  • Diminuer son empreinte carbone…
Concernant la préservation de la ressource en eau, nous avons rénové beaucoup de nos installations d’arrosage (pour un budget situé entre 800 k€ et 1 M€ par an depuis 5 ans). Nous avons un gros partenariat avec Terideal, qui réalise ces travaux de rénovation. L’objectif est d’améliorer nos installations pour atteindre les 30% d’économie d’eau fixés par la charte golf et environnement.  
Quelles sont les principales évolutions de votre métier ?
En 30 ans, j’ai vécu une (R)évolution énorme. La FFGolf a fait un travail remarquable sur ces sujets, en particulier sur la biodiversité. Je considère également que l’image du golf s’est nettement améliorée sur ces points. C’est important pour Bluegreen, car nous nous concentrons sur les néo-golfeurs.
 
Depuis 2011, nous travaillons en collaboration avec la LPO (Ligue de Protection des Oiseaux). Au départ, ils appréhendaient de travailler avec nous pour l’image qu’on représentait nous leur avons demandé d’auditer nos parcours. Au final, ils ont constaté que les golfs représentaient en moyenne une surface de 50 ha de nature, soit une vraie réserve de biodiversité à l’échelle d’un territoire.
A la suite de ces diagnostics écologiques, nous avons édité en 2015 un guide des bonnes pratiques « Golf et Nature » pour tous nos green keepers avec 30 fiches thématiques. Aujourd’hui ils sont totalement convaincus de la démarche.
 
Notre priorité doit être de répondre aux exigences du jeu tout en respectant cette philosophie, il faut se remettre en question et trouver le bon équilibre entre économie, écologie et agronomie !!
 
Comment cohabitez-vous avec les golfeurs, pouvez-vous nous donner un aperçu de la tendance actuelle ?
La communication avec eux est un vrai sujet. Ils sont de plus en plus exigeants, ils ne comprennent pas forcément notre métier. Ce sont des clients « consommateurs » qui attendent un retour en termes de qualité. On sait qu’on ne pourra pas présenter des parcours identiques toute l’année et dans toutes les régions. On passe de plus en plus de temps à expliquer ce qu’on fait, les green keepers animent des blogs, des newsletters, des sites, ce qui est très positif.
 
Mais le sujet le plus important est de continuer à entretenir correctement le parcours malgré la fréquentation qui est de plus en plus élevée, notamment en région Aquitaine, ou en Ile-de-France par exemple. Dans certains golfs, on se demande s’il ne faut pas fermer une journée par semaine pour travailler sans gêne. Bien qu’on se lève de plus en plus tôt, on ne peut pas tout faire le matin.
 
La démocratisation du golf nous amène une nouvelle clientèle, qui n’a pas toujours les codes qu’ont les golfeurs traditionnels. Mais ces sujets concernent tous les acteurs de la filière. Nous partageons beaucoup de projets au sein de l’AGREF, de la FFG ou du GEGF, je travaille avec Rémy Dorbeau sur plusieurs dossiers, tous ces sujets sont communs et doivent être collaboratifs.

Quel regard portez-vous sur l’avenir ?
La Transition Ecologique est l’affaire de tous et je reste optimiste sur notre réussite. Jusqu’alors peu de sociétés s’étaient vraiment intéressées au biocontrôle et la physiologie des plantes, mais la tendance va s’inverser. Bien entendu nous avons encore beaucoup de chemin à parcourir, de progrès à faire et de labeur en perspective… Ce métier est passionnant, j’ai eu grand plaisir à le faire, à manager des équipes, même si ce n’est pas toujours facile ; maintenant je suis plus dans l’accompagnement, c’est différent.
 
Être seul à 6h du matin sur mon parcours me manque un peu, ainsi que la satisfaction du travail bien fait à travers le retour du client final. Mais ce qui a changé le plus, c’est la vision des autres de notre métier, tout le monde a bien compris la problématique d’entretien des parcours, et ce point-là est essentiel pour la suite ! »
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# SRIXON ZX4, C'EST QUOI DEDANS ?
La réputation de Srixon en matière de clubs forgés n’est plus à démontrer. Non seulement le process et le savoir-faire sont maîtrisés, mais en plus la proposition est séduisante à tous points de vue. La nouvelle série ZX4 est la pièce du puzzle qui parachève un tableau de maître. Après la Z Forged (une série de lames pour ceux qui auraient oublié de se raser), la ZX7 (série la plus jouéea par les Srixon Tour Players et d’une conception ancestrale, Tour cavité) et la ZX5 (structure pocket, la plus consensuelle de la gamme), enfin la ZX4 fait la proposition d’une structure hollow (comprenez, cavité interne invisible-il-n’y-a-rien-dedans-circulez-c'est-tout-vide).

Quand la majorité des marques propose une hollow structure, c’est avec un dessin relativement fin et à destination des très bons joueurs… paradoxe d’une construction qui génère beaucoup beaucoup de vitesse de balle, ce que recherchent plutôt les joueurs évolutifs. De ce constat, le maître de l’Utility iron sur le Tour (Srixon of course) duplique sa réussite pour en faire une Proposition Indécente. Sans Demi Moore pour vous montrer le bon usage de ce nouveau joujou. On sait juste que vous allez kiffer.

L’équilibre parfait du dessin du ZX4 confère habilement confiance en main et compacité, un savant mélange bluffant. Equipé d’une face forgée en HT1770 qui intègre des stries internes pour augmenter la vitesse de balle, d’un insert en tungstène en pointe pour augmenter le MOI (tolérance de la tête) sur les longs fers et d’une semelle VT Tour, toutes les conditions sont réunies pour faire du ZX4 un méga-giga best-seller.

Quoi de mieux qu’un fer facile à jouer et avec un look d’enfer ? Pour jouer bien, jouez beau, vous nous en direz des nouvelles. Envoyez votre carte postale au
Billet Vert qui transmettra.

 
Rubrique offerte par notre partenaire Srixon.
Je désire follement m'abonner au Billet Vert
# LA NOUVELLE VIE DE DENIS FABRE
Depuis 1999 et jusqu’à fin avril de cette année, Denis Fabre aura fait la pluie et le beau temps au golf de Saint-Cloud. Le nouvel ex-directeur entame déjà une nouvelle carrière, bien entouré, mais le Billet Vert a estimé que l’occasion était belle d’appeler au partage d’expérience.

Denis, le Billet Vert salue votre changement de direction et le parcours que vous avez déjà effectué !
« Merci ! Je me suis rendu compte que j’avais évolué par périodes de 10 ans. Après des études à l’IUT de Montpellier (GEA - Gestion des équipements sportifs) et mon service militaire, j’ai débuté au Golf National à 24 ans, j’en suis devenu directeur à 25 ans (1990-1998) ; à 35 ans je suis devenu directeur du Golf de Saint-Cloud (1999-2021) ; à 45 ans j’ai été élu Président de l’ADGF* (2011-2021). A 55 ans, j’ai eu assez naturellement envie d’un nouveau challenge ! Mardi dernier (13 avril NDLR) j’ai participé à ma dernière commission sportive, mercredi c’était mon dernier Comité en visio, et j’aurai terminé d’accompagner mon successeur à la fin du mois.
J’ai vécu des moments très forts en 22 ans au Golf de Saint-Cloud, avec beaucoup de projets sur le parcours, les infrastructures, la vie du club. J’ai l’habitude de dire que j’ai disposé d’une très bonne partition qui m’a été confiée par le Comité, que j’avais à orchestrer avec des équipes formidables pour assurer un service de qualité, qui est attendu par les membres du Club.
 
*ADGF : Association des Directeurs de Golfs de France

Le golf a toujours été une vocation pour vous ?
Pas du tout ! Je jouais au Volley à Brive en 3° division, et après mon bac j’ai rejoint Montpellier où était situé le centre national d’entrainement du volley. La FFGolf (avec Jean-Yves Joly) avait mis en place la formation « Gestion des Equipements Sportifs ». J’ai appris à jouer au golf à Massane, j’ai appris en marchant, c’était l’époque de la création d’un grand nombre de clubs. Je me souviens d’avoir candidaté pour la direction du Golf de Courson, mais le chasseur m’a trouvé un peu tendre pour devenir directeur d’un golf, et j’ai été embauché comme Directeur adjoint du Golf National.
 
Ma volonté était de travailler dans le milieu du sport mais mon principal atout consiste à toujours vouloir rendre les autres heureux autour de moi. J’essaie aussi de m’inspirer de toute expérience enrichissante comme le fonctionnement des stations de montagne en Savoie que je fréquente régulièrement et qui m’inspire.
 
Vos plus grandes satisfactions ?
C’est de permettre aux uns et aux autres, de toutes générations et tous types de publics, de jouer en prenant du plaisir. Je pense être capable de m’adapter à tous ces profils et d’essayer de répondre à leurs attentes.
 
Vos plus grands regrets ?
Franchement je n’en ai pas beaucoup, je pense seulement à mon engagement à l’ADGF dont j’ai pris la présidence en 2011. La France venait d’être choisie pour organiser la Ryder Cup ; je me rappelle mon discours d’introduction qui portait sur les 10 années de développement qui nous attendaient. Aujourd’hui la multiplication des golfeurs espérée n’est pas « encore » au niveau de nos espoirs. Je pensais pouvoir « surfer » sur ce développement, mais il faudra patienter un peu, l’exploitation d’un golf reste un numéro d’équilibriste !
 
Vos principaux enseignements ?
Avec les 63 collaborateurs au Golf de Saint-Cloud, nous avons tout mis en œuvre pour améliorer « l’expérience » des membres au sein de leur Club. Les Ressources Humaines sont le point central de tout. C’est le même sujet dans nos relations avec la filière, j’en ai tiré un grand enrichissement sur le plan humain grâce à ce parcours. Très jeune, j’ai pu rencontrer beaucoup de monde au sein de la FFGolf puis au Golf de Saint-Cloud et à l’ADGF.
 
Vos conseils avant de les 'vendre' ?
Il faut savoir s’adapter à l’évolution sociétale et comportementale des pratiquants. Il faut pouvoir proposer aux joueurs une offre qui correspond à leurs attentes. Ils sont confrontés à une surenchère de la part de tout l’environnement du monde des loisirs (en dehors de la période de confinement), ils vivent des moments de plus en plus forts, et il faut pouvoir répondre à cette demande et leur proposer des animations à la hauteur. Le point majeur est de faire preuve d’imagination pour les accompagner et leur proposer des expériences de qualité.
 
Quel déclic vous a incité à changer de vie ?
J’avais le sentiment d’avoir fait ce que j’avais à faire dans ce prestigieux Club. J’avais la volonté de laisser un souvenir positif, et d’avoir accompagné mes enfants vers l’autonomie. Mon fils est maintenant Directeur Adjoint au Golf de Crécy-la-Chapelle, ma fille va terminer son école de commerce, c’est important pour moi car je ne voulais pas faire un choix « égoïste ». Je peux donc poursuivre ma carrière par une expérience entrepreneuriale dont j’avais envie et c’était le bon moment.
 
J’avais également annoncé que je quitterais la Présidence de l’ADGF après 10 ans, et à mes 50 ans j’ai commencé à réfléchir à la poursuite de ma carrière professionnelle.
Il y a 3 ans, Bernard nous a appelés tous les 3 pour l’accompagner sur une mission de conseil. Après un séjour de quelques jours et un rapport, nous nous sommes dit que nous devrions proposer cette activité encore peu utilisée notamment en France. Nous avons mûri le projet pendant 3 ans, la société a été créée il y a un an et demi. Enfin, Kalika est une marque connue, on ne partait pas de rien.
 
Vous avez connu la peur de la nouveauté ?
Avoir des associés m’a rassuré ! C’est l’envie de réussir et de gagner ce nouveau match qui me stimule.
 
Quelle répartition des rôles entre vous ?
Antoine et Vincent restent en activité donc Bernard et moi serons plus « opérationnels » au quotidien ! Nous sommes tous apporteurs d’affaires et nous pouvons intervenir sur les différents dossiers selon nos clients et leur typologie. S’il y a un hôtel, s’il est associatif … nous disposons tous les 4 de compétences et d’expériences dans de nombreux domaines.
 
Avez-vous déjà des clients ?
Nous venons de boucler un premier exercice comptable de 18 mois, c’est vraiment le démarrage et nous avons hâte maintenant de nous lancer dans nos différentes missions ! Nos clients sont plutôt des clubs indépendants, mais nous allons entreprendre une campagne de communication auprès de tous les clubs, quel que soit leur structure juridique. Nous intervenons aussi dans la conception de golfs et de projets immobiliers. Nous allons les conseiller pour améliorer leur rentabilité. Un autre aspect important est le développement touristique car nous avons un vrai travail à faire en France dans ce domaine. 
 
Quels sont vos apports personnels dans le projet ?
Nous allons bien sûr les aider à réduire des dépenses, mais nous allons beaucoup travailler sur l’amélioration du Chiffre d’Affaires, avec ces notions d’accompagnement, d’expérience, d’animation pour que les joueurs consomment davantage dans leurs Clubs. Mais notre valeur ajoutée repose avant tout sur la compétence réunie des 4 noms que nous proposons.
 
Quelle concurrence avez-vous identifiée ?
Les chaînes de clubs sont déjà organisées pour ce type de prestation de conseil. Il se peut que nos clients cherchent à trouver un gestionnaire et peuvent donc être amenés à leur demander des conseils. Notre challenge sera de rester proche de l’exploitation d’un golf, c’est l’avantage aussi d’avoir Vincent et Antoine en activité pour ne pas s’éloigner de la réalité du terrain. Il faut aussi s’adapter à son public et au profil du golf qui nous interroge ».

Imaginé et fondé par Bernard Pascassio, acteur incontournable du monde du golf, Kalika Conseil est la concrétisation d’une amitié forte entre 4 acteurs du golf français, réunis pour apporter leurs compétences au service du monde du golf.

Justifiant d’une solide expérience de gestionnaire de golfs et de resorts touristiques, Denis Fabre, Antoine Ferran et Vincent Paris ont rejoint Bernard Pascassio pour créer cette société unique spécialisée en conseil, stratégie et développement.

« Grace à la compétence opérationnelle de nos associés et leur polyvalence, Kalika Conseil ambitionne à être reconnu comme un acteur français incontournable du conseil pour la conception et l’exécution d’opérations de croissance des structures golfiques et hôtelières », pose Bernard Pascassio.

La nouvelle adresse de Denis Fabre : 
denis.fabre@kalika.org

Kalika Conseil : 2 rue Allouard 92420 Vaucresson

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#CALLAWAY ET TOP GOLF, LA FUSION
Dans l’air depuis quelques années, la fusion s’est (enfin) opérée entre Callaway et Top Golf en octobre dernier. Déjà propriétaire de 14% des parts de son partenaire, l’équipementier a porté son capital à 51,4%, prenant structurellement le leadership de ce vaisseau amiral devenu sans doute le plus gros acteur du golf mondial, avec une ambition pour 2022 d’un chiffre d’affaires de 3,2 milliards de dollars.

Directeur des ventes et des distributeurs pour toute l’Europe du Sud, Emmanuel Gédouin nous a guidés dans la compréhension de ce rapprochement stratégique et la naissance de ce titan à la puissance de feu d’un croiseur doté de flingues de concours.
 
Ah, peut-être avez-vous un doute sur ce que fait un des deux néo-fusionnés. Le Billet Vert vous explique : Callaway est une marque américaine, sise à Carlsbad, en Californie, qui fait des équipements de golf, genre des clubs, des balles et tout et tout. En 2019, sa capitalisation boursière était de 2 068 000 000 de billets verts. Le boss s’appelle Oliver G. Brewer.

Pour mémo, Top Golf, c’est la boîte qui sait vous faire vivre le golf comme le bowling, mais avec du gros son, des bonnes bières, des purs barbecues, des cibles qui s’allument, des scores qui s’affichent sur votre écran… mais sans les chaussures qui glissent. En substance, un practice survitaminé où l’on se prend un peu moins au sérieux et où il est interdit de coller son fer 6 dans la tête du môme qui se fait engueuler par son père sur le tapis juste derrière vous, et où il est également interdit de se prendre le chou. 

En fait, on a hâte d’aller faire un tour aux Etats-Unis pour essayer : il y a une cinquantaine de sites, là-bas.

On aurait dû aller à Dubai, en vrai.
(Vous avez cliqué sur la photo pour voir la vidéo ?)

L’intérêt de Top Golf est sa capacité à faire un pont entre entertainment et golf, avec une capacité certaine à susciter des vocations. Et puis c’est bien dans les tendances de l’époque.

« Ce qui intéresse Callaway dans le concept Top Golf, c’est sa capacité à amener des gens vers le golf par l’amusement, avec des armes super intéressantes telles que la restauration et le bar, résume Emmanuel Gédouin. 46% des gens qui fréquentent Top Golf ne sont pas golfeurs. Et honnêtement, ce rapprochement n’est pas incompatible avec le fait que nous soyons également partenaires de Saint-Andrews : les familles sont faites pour se rencontrer ».   

L’heure n’est pas encore au développement de Top Golf en Europe. En tout cas pas tout de suite : la création d’une structure coûte a minima 18 millions de dollars… et peut aller jusqu’à 50 millions. Il faudra que les planètes s’alignent pour voir un tel concept émerger dans l’Hexagone.

Mais Top Golf, c’est aussi Top Tracer, autrement plus intégré à notre quotidien traditionnel de boomers golfeurs dont il ne faut pas trop changer les habitudes parce que, sinon, on grogne.
Pour l’Europe, Callaway s’intéresse plutôt au Top Tracer Range, qui équipe déjà une quinzaine de practices en France et propose de la data sur vos coups, mais aussi des outils plus ludiques pour vous projeter sur différents parcours, virtuellement s’entend. Emmanuel Gédouin : « Cet outil permet de perfectionner son swing, de s’entraîner ou de jouer à plusieurs, de se projeter à Pebble Beach par exemple… Il apporte une dimension futuriste, une conception du golf de demain. Et, honnêtement, on préfère être dans le sens de l’Histoire ».

Les interactions entre Callaway et Top Golf n’en sont encore qu’à leurs balbutiements – il faut créer la convergence des intérêts. « Nous en sommes à mélanger nos ADN, mais il y a plein de pistes à explorer pour envisager les tendances de demain. Top Golf propose une expérience, nous nous proposons d’équiper les joueurs… On essaie d’être dans le sens du développement, et nous avons la chance de pouvoir saisir notre chance, puisque le Groupe Callaway dégage du cash depuis 2014, et qu’il peut se mettre dans une dynamique de développement ».
 
Au fait ! Sans doute avez-vous déjà croisé la marque Top Golf sur votre Smartphone, si vous avez téléchargé l’excellent jeu WGT Golf, créé par Top Golf Media. Dans les menus de jeu vous est proposée l’expérience des practices 2.0.
Pour l’heure, c’est encore à vous de gérer le barbecue.
#Revivez la National Golf Week digitale
Toutes les séquences de la National Golf Week digitale
sont visibles sur la chaîne Dailymotion
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