(Codes couleurs respectés chez Amundi, sans même s'en être parlé ! #corporate)

Une grande baie vitrée sur le départ du trou n°1 d’un côté, une immense terrasse au bord du 18 de l’autre, avec le 15 et le 16 pour horizon… Après que Alstom a décidé de se retirer de l’Open de France après une édition 2016 où la discrétion était de mise, c’est bien Amundi qui était le partenaire principal du French Open, as partenaire majeur. Pour David Abeille, le boss des événements extérieurs et du sponsoring chez Amundi, cet Open de France aura été une réussite absolue. Ça tombe bien, le leader européen de la gestion d’actifs s’est réengagé jusqu’en 2020. Cette année, le partenaire majeur bénéficiait de 400 à 600 déjeuners pour ses clients, de deux équipes sur le pro-am mardi, trois mercredi et, petite cherry on the cake, du droit – du privilège ! – de pouvoir organiser son propre pro-am sur 12 trous de l’Aigle, chaque matin, avec 7 ou 8 proettes, dont Ariane Provot. Et, ça, c’était une cool idée. Est-ce que les attentions d’Amaury Sport Organisation auront été suffisantes pour convaincre Amundi de devenir sponsor titre ? Vraisemblablement pas. Mais avec 1000 entreprises internationales pour clients et l’intense satisfaction d’une opération de sponsoring parfaitement réussie, Amundi est sans doute le meilleur des ambassadeurs pour l’organisateur de l’Open de France.

 

Andrew « Beef » Johnston ne sait pas, avec sa barbe de nain de jardin et son petit bidon tout rond, comment il est devenu une idole des foules. Le Billet vert en a une petite idée. Sa dégaine hors cadre, d’abord, qui tranche avec la touche policée du Tour Européen. Sa capacité à remercier chaleureusement le public, ensuite, et la patience infinie qu’il déploie à signer des autographes et serrer des louches après chaque tour – oui, chaque tour. Simplicité et chaleur humaine ne sont pas si rares sur le Tour, mais le vainqueur du Vaudreuil Golf Challenge 2014 pousse ça à l’extrême. Pourquoi « Beef », d’ailleurs ? « C’est idiot, raconte-t-il à Golf Digest US. Quand j’étais jeune, je me suis laissé pousser les cheveux, qui étaient frisés du fait de mon quart de sang jamaïcain. Mes potes trouvaient que j’avais une tête de bœuf ». Et comme il l’aime ça, le bœuf autant que la blague, le Britannique a fait poinçonner sur son 58 favori les mots « ribeye », « brisket », « sirloin », « tri tip », « flank », « filet mignon », « porterhouse », « skirt » et « T-bone », autant de bons morceaux de bonne viande (bleue pour moi s'il-vous-plaît). La photo de son wedge Titleist a été likée sur son compte Twitter, suivi par 35 000 followers. Le buzz fait un effet bœuf !

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